À travers un mélange de folk aux accents traditionnels et de chanson française, Elsa Carolan propose un univers à l’atmosphère poétique et singulière dans lequel voix, guitare, bouzouki et harmonium esquissent des paysages et racontent des histoires.
Sorti en 2022, son premier EP Patience regroupe six titres acoustiques qui nous invitent à mettre le temps sur pause, et à écouter.
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Hugohugo est le chaînon manquant entre Beck et Radiohead et il nous offre un disque fort en sons et en émotions.Une vieille drum machine connectée hasardeusement à des pédales d’effet, une pression sur un bouton de preset de rythme, un tapis de guitare et de voix : voilà ce qui a structuré les idées de morceaux intimistes aux tendances pop, expérimentales et lo-fi de hugohugo.
Le Super Pizza Club est un collectif monté par Kim Giani et qui a décidé d’arranger 19 fois un texte chanté par celui-ci.
Tout commence autour d’une clé usb, alimentation en surcharge, surchauffe. Ça continue en ligne, tchatbot, compilation du noyau. Puis ça se transforme en une suite de 1 et de 0 qui, mis bout à bout, créent des sons agencés de manière harmonieuse et destinés à l’écoute par l’oreille humaine. Ordinateur de musique veut votre bien, il veut le bien de tous les humains. C’est pour cela qu’il génère une musique retro-complexe qui vous rappellera vos parties d’Atari ST ou d’Amiga, il sait que la nostalgie et la beauté sont deux concepts chers à notre espèce.
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DEEZER
ITUNES
La Pigñata c’est l’histoire d’une rencontre fortuite en la ville de Grièges, aujourd’hui connue comme “la cité qui a tué Johnny”. Deux étudiants en « Bourrin LV2 » forment un duo Punk minimaliste et sont rapidement exclus du conservatoire, avec mention. Ils disposent d’un répertoire de musique jouée très fort avec des paroles spontanément engagées, hurlées à qui veut bien les entendre. Dans une époque où “on ne peut plus rien dire”, la Pigñata a décidé de gueuler fort ! Leur but : prouver que le Punk est bel et bien mort.
En coproduction avec Pogo Tango.
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Voici le 3eme disque, 2eme album de Catherine Baseball. Catherine Baseball, c’est quatre bretons biberonnés aux cd qui se rencontrent dans ce vivier artistique qu’est la ville de Rennes.Ils digèrent ensemble toutes leurs influences pour mieux les régurgiter sous formes d’E.P et d’albums. Les camarades d’école continuent de senourrir dans un van au long de tournées française etespagnoles, parcourant les routes depuis maintenant 5 ans. Un bon paquet de kilomètres et de concerts qui les aident à affiner encore un peu plus leur pâte. Après tout, quoi de mieux que le temps pour assimiler et assumer ses racines. C’est ce que prouve ce quatuor qui vient de pondre son 4ème opus teinté d’une décennie dans laquelle il est né : les 90’s. Le style est plus direct, 9 titres avec une écriture consciencieuse et ciselée, les refrains rentrent dans la tête et n’en sortent qu’à leur guise, tandis que les murs de guitares atteignent une épaisseur inédite. Mélangez trois décennies de Punk Rock, une pointe de Buckley, deux, trois touches de Math Rock, filtrez ce qui aurait pu rester d’ennuyeux et ça donne un album parfaitement explosif pour attaquer la décennie.
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Pendant le confinement de 2020 j’ai ressenti le besoin de me mettre au service du moral de mes concitoyens en écrivant des chansons à la demande. En voici quelques unes.
Patatou est une gentille petite patate, avec elle on fait les fous.
Governement Heart Break (GHB) est une relation femme / homme compliquée dont je ne préfère pas me mêler. Ces deux là ne m’inspirent rien de sain. Sûrement un couple de pervers narcissiques. Selfie et The Shoulder chantent leur passion destructrice et se déchirent à la vie comme à la scène. Si Santa Barbara était un groupe, ce serait Governement Heart Break.
Le Ninjaaa ! part pour un long voyage dont il ne reviendra peut être jamais. Lassé des injonctions de la vie capitaliste le sage combattant décide de se camoufler loin de tout. Personne ne sait où il se trouve, voici son testament.
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DEEZER
2eme disque de Catherine Baseball, 1er EP. Encore une fois le groupe se livre sans maquillage et ça fait du bien. À voir ABSOLUEMENT en concert.
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Catherine Baseball c’est un coup de coeur instantané. Leur musique parle d’elle même alors je vais pas faire un long discours. Mais il est bon de préciser, à l’heure où la surenchère et le buzz à tout prix sont rois, qu’il reste encore des jeunes gens humbles et talentueux qui n’ont pas besoin de se masquer pour mettre des baffes artistiques. Après les avoir vus en live j’ai réalisé que ça faisait longtemps que je n’avais pas assisté à un vrai concert, sincère et sans artifices inutiles. La classe.
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Platane porte bien son nom. C’est à la fois très vivant et très dans ta gueule. De la violence à l’amour il n’y a parfois qu’un pas.
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HAVE YOU GOT YOUR PAPERS ?
Hervé Rigaud revient avec deux titres tissés de ces doigts d’or, graissés au cambouis.
Je suis retourné dans son Garage Rigaud, où nous nous sommes rencontrés. Ça sent la mélancolie qui tire sur le chaos. Limite parano. Bref, ça va pas mieux. Mais c’est beau.
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Deux mecs, indépendants, sauvages, qui ne reculent devant rien. Deux hommes unis par un lien sacré qu’ils protègent tel un trésor.
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En ces temps difficiles il est bon de se rappeler qu’il est possible de vivre l’Aventure. Que cette Aventure n’est pas une ligne droite. Qu’il y a des hauts et des bas. Qui durent parfois longtemps. Les bas. Il est bon aussi de se conforter dans l’idée que le trésor au bout de la ligne n’est pas un coffre plein de fric.
En fait c’est bien mieux que ça.
Je vis une aventure en dents de scie depuis 2006 avec mon petit label CLAC records. Je n’ai jamais aimé partager les décisions quant à la direction de ce projet. Ce qui en terme de développement est une erreur. Preuve en est que je suis toujours seul à travailler pour la maison et que les revenus des ventes sont au plus bas. Mais je ne regrette pas une seconde d’avoir agit comme je l’ai fait. Dans le bon comme dans le mauvais. Il est si rare dans une vie de pouvoir dire, sans en démordre : c’est MON projet, MES réussites, MES échecs et je les assume. Les seuls avec qui j’ai partagé tout cela, ce sont les artistes. Enfin pas tout à fait car une, et une seule personne a réussi à pénétrer les lignes de défense que j’avais soigneusement mises en place. Alexandre Baron Reboul, unique ex-employé de la structure qui aura sûrement trouvé chez moi « le manuel des erreurs à ne pas refaire » (ouvrage encore en cours d’écriture).
Avec Pascal Lepanpan Bielskis on a bossé comme des dingues pour faire aboutir ce projet fou du Panpan Master. On s’est violemment engueulé deux ou trois fois, coupant les ponts, mais renouant toujours. Je pense que c’est la relation artistique la plus « vraie », dans le sens « complète » que j’ai eu de toute ma vie. Et puis il y a eu 0800 qui a bien marché jusqu’au moment où ça allait marcher encore mieux, et qui, de fait, n’a plus marché du tout. Zolito Premier de Chasteville qui m’a emmené dans le Bananus. Idée géniale, ultra dure à défendre pour quelqu’un qui a le réseau que j’ai : Les Smac et la Férarock. Permettre à une telle chose d’exister me rend fier. Et je vous emmerde si vous trouvez ça vulgaire. Puis il y a eu Nils Dpz a.k.a Nils Jumpen, mon fantasme techno parfait. J’ai aussi eu la chance de bosser avec un Ovni comme Jan Dark. On a fait un chouette travail de structuration avec Asuria Death-core. Une belle prod avec Preminger. Un paquet de conneries avec Patrick Ninjaaa. Ma dernière grande rencontre, je l’ai faite avec Hervé Rigaud a.k.a Hervé Rigaud qui m’a présenté Antoine Delecroix, Christophe Gratien, Claire Deligny ainsi que le whisky Lagavulin.
Tous les gens qui m’ont aidé : Krakatoa Transrock, Amandine Pir, Guillaume Mangier, Vaness Escaiche, Nathanael Jo Hunt, Martial Jésus Total Heaven, Fabienne Quillet… La liste est trop longue et je préfère me concentrer sur mes émotions.
L’Aventure continue. C’est toujours aussi compliqué. Moins risqué car je gagne bien ma vie grâce aux spectacles de Sapritch. Je suis aussi plus serein depuis que j’ai 3 magnifiques filles et une femme formidable Noémie Lemesle (Big up à toute ma famille au passage). Mais ça reste « boule-au-ventre-isant » de sortir des groupes et de leur permettre d’exister, sans prétention, juste ça. Les aider à exister. On est pas Born bad. On ne le sera sans doute jamais. J’en ai rien à foutre. Le deal avec les groupes est très clair là dessus : « Je produis des trucs que personne d’autre ne veut sortir, j’ai un catalogue hétéroclite, je n’ai aucune influence dans un aucun milieu, alors bougez vous le cul sinon ça ne marchera pas. Je serai là pour tenter de vous être utile et il y a de fortes chances que ça foire. Par contre on s’en fout, parce qu’on s’aime. »
Et l’amour y’a rien de plus coolos.
